2000

installation pérenne

OU ? «L’art aux champs»,
Lycée agricole de Metz, Courcelles-Chaussy,

Comme la haie, le fossé témoigne de la gestion ancestrale d’un territoire rural. Ici, il accompagne, avec désinvolture, la rigidité d’un muret et la perspective vers le château d’Urville, ancienne demeure de Guillaume ll, roi de Prusse et empereur d’Allemagne.

L’installation, sur 250 m, de tubes plastiques transparents, la plantation de 250 vivaces et graminées de
sous-bois ont permis de souligner les libres méandres d’un fossé jusque-là oublié. Des «capteurs de feuilles» sont installés à intervalle régulier pour permettre l’entretien.

L’installation paysagère du fossé se veut une mise en lumière d’un double processus :

• En hiver, le fossé coule à flot et
la végétation sommeille.
De la fin du printemps à la fin de l’été, le fossé se tarit et
la végétation abonde.

• A la saison des pluies,
les touffes de plastique ruissellent tout au long de la pente en un torrent de larmes. 
A la saison sèche, le fossé appelle la lumière dans le sombre sous-bois.